Il paraît qu’il faut désencombrer nos intérieurs pour plus de sérénité. Faire du vide, revenir à l’essentiel, se détacher des choses matérielles. Oui mais désencombrer ça veut dire trier, jeter et je n’aime pas jeter (je vous l’ai déjà dit non ?!) De plus les objets chez moi sont très vite investis d’une valeur sentimentale ce qui complique encore le processus. Je préfère penser recyclage, mieux encore upcyclage …
J’ai sorti tous mes torchons de mon placard. J’en ai une énorme pile mais seuls ceux du dessus (je dirais 6 ou 8) sont utilisables (cf ci-dessus) et j’ai tout trié. Les utilisables d’un côté, les encore à peu près utilisables avec les utilisables parce qu’on ne se refait pas, et les troués, brûlés, tachés, piqués, troués, déchirés de l’autre. Le premier tas est retourné dans le placard, le second sur la table à repasser et ça a bien fait rire ici, car pour le dire gentiment je ne suis pas une fan du repassage, alors me voir repasser soigneusement tous ces torchons usés, c’était cocasse !
Ensuite, j’ai fabriqué un gabarit de la taille d’une feuille d’essuie-tout, j’ai coupé tous mes torchons -ça m’a fait toute une jolie pile de carrés- et j’ai jeté les chutes par terre, j’adore jeter les bouts de tissus et de fils par terre quand je travaille.
Ensuite j’ai assemblé mes carrés par 2, un carré ordinaire et un carré nid d’abeille ou éponge, et hop ! un petit coup de surjeteuse ! J’ai choisi un fil gris parce que c’est joli parce que la surjeteuse était enfilée en gris et j’ai arrondi 3 des 4 angles parce que c’est joli parce que ça fait beaucoup moins de fils à rentrer.
Pour bien finir toutes mes chutes de torchons j’ai fait des minis que je réserverai au nettoyage de la table par exemple, c’est très pratique tu sais !
Bien sûr mes chiffonnettes ne sont pas aussi jolies que les essuie-tout réutilisables qu’on peut voir/acheter ici ou là (clic). Si leurs couleurs sont assorties c’est un coup de chance et j’aime comme elles me ramènent en arrière « tiens les premiers torchons qu’on a acheté en s’installant, ceux-là offerts par maman et celui-ci resté trop longtemps mouillé au fond d’un sac d’étudiant … ». Mes chiffonnettes sont loin d’être nickel mais leurs défauts, incrustés de façon indélébiles, sont les cicatrices de leur vie trépidante, de notre vie trépidante, faite de taches de pâte à tartiner et d’accidents sans gravité devenus des anecdotes. Quand je dis que chez moi les objets sont très vite investis d’une valeur sentimentale, ce n’est pas un vain mot : je suis la fille qui est attachée à ses torchons !!! C’est sans doute pour cela que coudre et empiler mes chiffonnettes m’a procuré tant de joie 😀
Bon week-end !